I) Groland avant Groland
Des ossements de majorettes, datant du crétacé inférieur, sont découverts sur les terres du Groland. D'abord duché dépourvu de nom, le Groland est peuplé par des barbares hirsutes et païens. Le pays s'affranchit de la domination des « austro-boches » en l'an 1695.
II) Naissance d'une conscience nationale
Le nom Groland apparaît officiellement en 1707, après une fête traditionnelle appelée la Beuverie. C'est au cours de cette fête que le Duc Platisphile Ier de Salengro hurle, sur son trône, à minuit : « Euj fait qu'est-ce que je voul, car céans c'est Salengroland ! ». L'assistance ayant mal entendu les paroles du Duc ivre mort, en déduit alors qu'il avait nommé son duché « Groland », et elle chante aussitôt, à l'unisson : « Vive Groland !!! ».
Envahie par la France, la province acquiert son indépendance en 1858, après le refus de Napoléon III de subventionner plus longtemps un pays inculte et sans valeur stratégique. Grâce à l'influence de Jean-Edouard Trouabal, conseiller du président de Patimbert II de Salengro, le Groland met en place son régime de Présipauté, sa constitution ainsi que son système de suffrage uni-personnel, lors d'une nuit de beuverie, du 13 au 14 juillet 1889. C'est ainsi que la fête nationale grolandaise naît, par une remarquable coïncidence, le 14 juillet.
III) XXe siècle
La Présipauté de Groland se fédère autour de valeurs communes, symbolisées par sa devise, la suppression des églises et de l'État, ainsi que par ses trois grands principes : « Joie, hospitalité, lâcheté ».
À la mort de Nathanaël IV, président de 1909 à 1942, la petite autocratie change de doctrine. Sous l'égide de Gunthar I, sympathisant hitlérien, le pays devient « serpillère », d'après le mot du général de Gaulle. Le pays ouvre alors ses bras à l'envahisseur nazi, qui y trouve plusieurs avantages. Les Juifs et Tziganes, cachés dans les campagnes, subissent un sort funeste, dès la mise en place en Avril 1943 des décrets racistes de l'évanescent « Ministère des Problèmes eud'Rastaquouères ».
l'éphémère et infamante Fascistissime Présipauté
À l'arrivée des Alliés, en 1944, les oriflammes nazis et les décrets inhumains sont brûlés. Les Américains sont accueillis à bras ouverts, et, le 10 février 1944, Gunthar I finit éventré, écartelé, désossé et brûlé. Lui succède alors Mamie Quéquette.
drapeau du Gouvernement Provisoire de la Présipauté en 1944
IV) Aujourd'hui
Après le décès de Mamie Quéquette, en 1993, Christophe Salengro devient président. On change la musique de l'hymne national, la télévision par satellite fait son apparition, avec comme chaîne phare CANAL International (prononcé C-ANAL). Le président doit cependant faire face à la mondialisation, au chômage, etc.
Christophe Salengro, actuel Président de la Présipauté
En Janvier 2013, le pays est secoué par des émeutes menées par les « fermentalistes ». À l'origine de cette vague de contestations, un décret du président qui instaure une taxe sur le vin, au même titre que les autres alcools. Immédiatement après la parution de ce décret, les Frères Pinardier et leurs partisans, les « fermentalistes » tirent sur la police. Finalement, après de violents heurts entre manifestants et forces de l'ordre, le président Christophe Salengro décide d'annuler le décret, ce qui ramena le calme qui fait aujourd'hui la réputation de la Présipauté.
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